C’est bon je gère…
“C'est bon, je vais gérer !” était longtemps mon mantra favori.
Savoir "bien" gérer les 175 tâches que je dois exécuter chaque jour !
Une partie de moi en est même fière, surtout si on m'appelle “Wonderwoman”
Mais à quel prix ?
Si je suis honnête :
- je tombe souvent de fatigue, dès que les 1001 activités touchent à leur fin, que mes enfants vont se coucher. Il m’arrive de m’endormir en leur lisant une histoire, ça les fait rigoler. Moi moins car je sais que c’est le signe de mon épuisement physique et mental.
- Si je me réveille la nuit, c’est foutu, mon cerveau tourne et retourne 1000 pensées ! Rarement par angoisse, non, non, au contraire, plein d’idées, de plans, de comment, de yaka, fautke !
- Je me lève épuisée, mais 1 ou 2 ou 3 ou 5 cafés serviront de “starter” !
- Les week-ends passent trop vite, car il me faut plusieurs heures pour décompresser et dès le dimanche fin d’aprèm, je commence à penser à la semaine qui m’attend…
Lorsque j’ai pris conscience de ce mode de fonctionnement quasi automatique et du coût qu’il avait sur ma santé et je l’avoue, mon humeur, j’ai d’abord appris à le reconnaître et, grâce à la thérapie ACT, à prendre un peu de hauteur.
Je me suis formée pour transformer mes journées et surtout mon rapport à la pression, au stress.
J’ai aussi appris à faire des choix non plus en réaction à ce qui se passe autour de moi ou aux attentes des autres, mais en accord avec mes valeurs, vers ce qui compte vraiment pour moi.
Je suis entourée de personnes qui fonctionnent encore trop souvent en "mode survie". Il n'y a aucun jugement de ma part. Je sais que nous le sommes tous plus ou moins.
Mais je sais aussi que ce n'est pas une fatalité.
Ceux et celles qui me connaissent savent à quel point j’ai à cœur de transmettre mes outils et mes apprentissages. Ils savent aussi à quel point avoir le sentiment de “vendre un truc” est difficile pour moi. Mais là, je me challenge, car je suis convaincue que cela peut vraiment aider.