Un pas à la fois
Se remettre en mouvement, en marche, un pas à la fois.
Ne pas se presser ni se mettre de pression.
Ne pas y retourner parce qu’il le faut mais parce que nous en avons envie.
Écouter nos envies justement, ce flux d'énergie qui vient de l’intérieur, cette petite voix qui nous réveille la nuit pour nous rappeler qu’il est important d’exister, de suivre nos rêves, ce qui nous inspire.
Sentir que c’est le bon moment, même si une autre petite voix nous implore de rester cachés, à l'abri de toute blessure potentielle. Elle oublie que vivre caché nous entraine à nous éteindre à petit feu.
Cela fait des semaines que je vis cette ambivalence. L’urgence intérieure de sortir de ma cachette, de venir à votre rencontre et la peur de souffrir à nouveau.
J’ai tenté quelques sorties, mais n’ai pas eu le courage d’aller jusqu’au bout.
Heureusement, chaque mardi soir, dans mon club Toastmaster, je retrouve des humains qui s'entrainent à oser, à être authentiques, à être courageux, tout simplement… Nous y vivons de beaux moments de partages, de connexions d’humain à humain et surtout de cœur à cœur. Mardi dernier n’a pas fait exception et les encouragements de personnes chères m’ont montré une fois de plus que j’avais un rôle à jouer pour aider les autres à être courageux à leur tour, à oser prendre la parole, en public ou pas, à faire entendre leur voix en commençant par l’entendre eux-mêmes.
J’ai alors réalisé qu’en restant dans ma cachette, je n'empêchais absolument pas ma souffrance, au contraire, je souffrais de votre absence et de mon isolement. L’humain prend parfois des décisions à l’encontre de son bien-être, guidé par la peur. Vous les connaissez sans doute : la peur du rejet, de l’abandon, du jugement, de l’échec, du succès… Si l’on regarde cette liste, toute situation peut être source de peurs. Quoique nous fassions, notre petite (ou grande) voix critique, notre “autocritique” trouve toujours quelque chose à redire. Alors quitte à ce qu’elle râle, autant faire ce qui compte pour nous, non ?
Et tant qu’à être jugés, rejetés par certains, autant que ce soit pour qui nous sommes vraiment.
J’écoutais hier soir Robert Savoie dire qu’"on n’a pas le droit de priver les autres de qui nous sommes”… Ces mots m’ont mis une claque. Je les avais pourtant déjà entendus, mais il faut croire qu’hier, je les ai vraiment écoutés, assimilés et compris.
Cet homme, au coeur immense, nous parle de son histoire, du chemin qu’il a marché - dans ses baskets noires, rouges et finalement blanches- , incarne ce qu’il prône car sa vie est réellement son message.
Il touche des centaines, des milliers, de personnes, un cœur à la fois, partage sa scène régulièrement, pour nous prouver que "oui, c’est possible, si on ose faire ce premier pas"… Premier pas guidé par notre cœur, notre essence profonde.
Alors moi, aujourd’hui, j’ose faire ce premier pas, aussi pour rendre hommage à ton courage et ta générosité Robert J’ose ressortir de l’ombre, j’ose revenir à la lumière.
Vous dire que je suis prête à vous accompagner, que ce soit pour oser prendre la parole ou pour retrouver votre cap, en France ou au Québec, en français ou en anglais. Chacun de mes accompagnements est sur mesure, c’est même ma marque de fabrique. Vous êtes unique, extra-ordinaire, alors pourquoi essayer de vous faire rentrer dans une case ?
Je crois profondément qu’on ne peut pas aider les autres à marcher un chemin que nous n’avons pas nous-mêmes marché. Depuis des années, j’en ai exploré des sentiers, des autoroutes, des collines et des montagnes. Des précipices, des ravins, des rivières et des océans… parfois de larmes, parfois de gratitude, toujours d’Amour.
Je dédie ce premier pas à deux experts qui m’ont accompagnée ces dernières semaines.
À toi Robert Savoie, pour m’avoir vue, reconnue, aimée d’amour pur #bobbyloveinter-national
À toi Christian Junod Pro qui m’a montré que mes plafonds n’étaient faits que de verre et qu’il était grand temps de les exploser… #Jemaimeavecetsansreconnaissancedesautres. #toastmasters #basketsblanches #standuptherapy #oser #premierpas